Méthodologie collège/lycée

La Famille Lambda

Ce soir, c’est Noël. Au pôle Nord, le Père Noël se prépare à partir pour la nuit. Il enfile son pantalon, son manteau, et sans oublier son bonnet pour ne pas avoir froid aux oreilles. Les lutins finissent d’emballer les derniers cadeaux. Quelques uns nécessitent encore un peu de colle par ci, et un dernier coup de marteau par là. Les rennes sont excités dans les écuries ! Ils trépignent d’impatience ! Les lutins viennent leur donner quelques carottes pour qu’ils prennent des forces. Le Père Noël leur fait quelques petites caresses derrière les oreilles. La mère Noël arrivent avec du chocolat chaud et des biscuits pour le Père Noël. Le Père Noël avale d’une traite son chocolat : il ne veut pas être en retard ! Les lutins profitent que la mère Noël soit occupée à fermer le col du manteau du Père Noël pour prendre des biscuits. Les rennes s’échauffent les pattes pendant que le Père Noël s’assoit dans le traîneau. Puis le Père Noël fait tinter les clochettes pour annoncer le départ. Les rennes s’élancent et volent dans les airs. Le père Noël dit : « Joyeux Noël à tous ! » alors que les lutins et la mère Noël lui font signe de la main. 

Ce soir, c’est Noël ! Toute la famille va venir dîner. Maman fait la cuisine dans la cuisine. Papa allume le feu dans la cheminée. Mon frère et ma sœur mettent le couvert sur la table. Le chat essaye d’attraper les boules dans le sapin. Et le chien essaie d’attraper le chat. On sonne à la porte. Ce sont grand-père et grand-mère qui arrivent. Grand-mère donne à maman un christmas pudding qu’elle a préparé pour le dessert. Grand-père va s’installer dans le fauteuil. Mon oncle et ma tante arrivent avec ma cousine. Aussitôt, ma sœur court avec ma cousine dans sa chambre. Mon oncle pose deux bouteilles de vin sur la table. Ma tante aide maman en cuisine pendant que grand-mère aide mon frère à sauver le chat dans le sapin. Mon frère dispute le chien qui finit par se coucher. Papa discute avec grand-père et mon oncle quand maman et ma tante sortent affolée de la cuisine : la dinde a brûlée. Maman pleure parce qu’elle ne sait pas ce que nous allons manger. Ma sœur et ma cousine arrivent en entendant tout ce bruit. Le chien se lève et va renifler du côté de la cuisine. Le chat en profite pour sortir. Grand-mère console maman en disant qu’il reste le gâteau. Mon frère éclate de joie à l’idée de ne pas être obligé de manger tout le repas avant le dessert. Papa installe maman à table. Mon oncle, ma tante, ma cousine et ma sœur s’asseyent aussi. Mon frère est déjà à table, impatient de manger le gâteau. Ma grand-mère amène le gâteau. Mon grand-père s’est endormi sur son fauteuil.

Histoires à mimer

Partie 1
Il était une fois un chevalier qui rêvait de sauver une princesse. Le chevalier prit son fidèle destrier et partit à la recherche d’une princesse en détresse. Son cheval, qui était assez vieux, avait l’air fatigué. Heureusement, ils arrivèrent rapidement devant un somptueux château. Le chevalier frappa à la très grande porte. Un roi passa la tête par la porte entrouverte et demanda au chevalier ce qu’il voulait. Ce dernier expliqua qu’il cherchait une princesse à sauver. Il demanda alors si le roi avait une fille qu’une méchante sorcière aurait enlevée, peut-être ? Le roi regarda le chevalier et son cheval avec méfiance… Puis il répondit qu’il ne savait pas où était sa fille. Le chevalier sauta de joie et suggéra immédiatement au roi de partir à la recherche de la princesse. Le roi appela d’abord sa femme, la reine. La reine se présente à la porte. Le roi lui présente alors le chevalier. La reine jeta un coup d’œil à son cheval et proposa immédiatement de lui servir de l’eau. Le chevalier refusa, disant qu’il n’y avait pas de temps à perdre, car la princesse pouvait être en grand danger. Son cheval se mit à bouder. La reine rit et dit que la princesse se débrouillait très bien ! Elle devrait bientôt revenir de son cours de kick-boxing.
Le chevalier, déçu, reprit son chemin…

Texte 2
Après avoir traversé des rivières et des forêts, le chevalier, accompagné de son cheval qui boudait toujours, arriva près d’un château lugubre. Le chevalier s’approcha de la porte et vit qu’elle était entrouverte. Il appela pour voir s’il y avait quelqu’un ! Pas de réponse… Le cheval, mort de peur, claquait du mord et avait les sabots qui faisaient des castagnettes. Le chevalier insiste pour entrer. Le château était en désordre, comme si des voleurs étaient venus piller l’endroit. Le cheval s’accroche au chevalier, tremblant. Soudain, des rats surgissent dans la pièce ! Le cheval hennit de peur ! Le chevalier et son cheval se plaquaient contre un mur, quand une armée d’araignées descendit du plafond, mécontentes que le chevalier et son cheval aient détruit leur oeuvre ! A peine remis de leurs émotions, le chevalier et son cheval entendent des cris de l’autre côté du château. Le cheval tremble de plus belle. Le chevalier est ragaillardi par l’idée de secourir sa princesse ! Il tire son cheval au pas de course à travers le château. Le cheval est pétrifié et refuse de bouger. Le chevalier doit finalement porter son cheval sur son dos pour le faire avancer. Le chevalier est conduit à travers les nombreuses pièces crasseuses du château par les cris et les bruits de verre brisé. Après cette course effrénée, le chevalier portant son cheval arrive dans une petite salle. Là, la princesse est allongée sur un canapé devant la télévision. Elle grignote tranquillement des chips en regardant un film d’horreur. Le tapis est jonché de miettes et le canapé est taché par des coulures de soda. La princesse regarde le chevalier et lui demande ce qu’il fait ici. Le chevalier répond qu’il est venu la sauver. La princesse dit qu’elle est bien là où elle est et qu’elle veut rester à la maison. Le chevalier lui demande si elle est sûre de vouloir rester dans un château aussi sale. La princesse répond qu’elle n’aime pas faire le ménage et que cela ne la dérange pas. Le chevalier repart alors, déçu, avec son cheval.