Atelier 1 : Rencontre
Mise en place : de quoi a-t-on besoin ?
– Une balle
– Un espace de travail : la salle mise à disposition doit être suffisamment grande et aménagée de telle sorte à pouvoir accueillir l’ensemble des participant.e.s et permettre une liberté de mouvement, l’atelier demandant un engagement physique.
Les participant.e.s
La méthodologie s’adresse à des élèves du primaire et de sixième, âgé.e.s entre 9 et 13 ans. Idéalement, le groupe ne doit pas excéder 30 élèves.
Intervenant.e.s
Enseignant.e.s de l’école, éducateur.ice.s, professeur.e.s de théâtre
Objectifs de cet atelier
- Développer la cohésion de groupe
- Développer la capacité d’écoute et d’attention aux autres
Temps requis
90-120 minutes
Mise en œuvre
Les ateliers utilisent des techniques d’expression corporelle, d’expression orale et de cohésion de groupe sur la base d’exercices de théâtre.
Finalité
À la fin de la session, les enfants auront :
- Développé une capacité à travailler individuellement et en groupe.
- Progressé vers l’acquisition de compétences en termes de communication.
- Renforcé leur pensée critique en partageant et en discutant des thèmes symboliques présents dans leurs histoires.
La pratique de nouvelles techniques théâtrales et réflexives par les élèves améliorera leur développement personnel et leur capacité de communication.
1. Icebreaking
- La balle des prénoms: En cercle, les élèves se passent la balle en appelant le prénom de celui ou celle à qui iels veulent l’envoyer avant. Chaque élève doit recevoir une fois la balle afin de faire le tour de la classe.
- Répéter l’exercice en demandant aux élèves de se passer la balle de plus en plus vite, sans qu’elle ne tombe. Puis, demander à ce que la balle passe en sens inverse : l’envoyeur devient le receveur. Amusez-vous à enchaîner les tours dans un sens puis dans l’autre plusieurs fois.
- Ensuite, on chronomètre l’échange complet (en sens normal) puis on demande aux élèves d’imaginer une façon d’améliorer leur score. Ils doivent seulement conserver l’ordre de circulation d’un élève à l’autre et continuer de prononcer bien fort les prénoms. Par contre, ils peuvent changer de place dans l’espace et de manière de se passer la balle. Chaque élève à le droit de proposer une solution, mais doit se limiter à une proposition. Chaque proposition se doit d’être testée avant d’être approuvée ou recalée.
2. Exercices
- Jeu de l’inspecteur.ice et de l’assassin.e: En cercle, les élèves choisissent l’un d’entre eux.elles qui va sortir de la pièce: la personne désignée sera l’inspecteur.ice. Puis, les élèves choisissent un.e assassin.e. Quand tout le cercle est au courant de qui est l’assassin.e, le.a détective peut entrer. L’assassin.e fait un clin d’œil à une personne qui doit s’allonger par terre. Iel continue jusqu’à “tuer” tous.tes les joueur.euse.s. Le but de l’assassin.e est de faire tomber chacun.e des membres du groupe avant que le.a détective ne le.a démasque. Si l’assassin.e fait tomber toutes les personnes avant que le.a détective ne le.a trouve, ce.tte dernier.e sort de la pièce et les élèves choisissent un.e autre assassin.e pour une nouvelle partie. Si le.a détective trouve l’assassin.e, ce.tte dernier.e devient détective pour une nouvelle partie.
Jeu du miroir: En binôme, face à face, un.e élève mène puis l’autre. Il faut veiller à ce que les gestes de celui.celle qui guide soient lents et simples.
3. Discussion
On commence par expliquer les règles des ateliers :
- on s’écoute les uns les autres sans faire de commentaires et on attend que l’intervenant.e nous donne la parole, comme en classe. On peut cependant dire si on n’est pas d’accord avec ce que vient de dire un camarade en demandant la parole.
- on essaye de participer ! Comme pour un jeu, si un joueur ne joue pas lorsque c’est son tour alors il risque de bloquer la partie pour tout le monde. A l’intervenant.e cependant d’user de créativité pour contourner les réticences des plus timides et de trouver une façon de les faire participer sans les brusquer ! Nous vous proposerons des alternatives tout au long des séances.
- on fait des critiques constructives ! On peut dire qu’on n’aime pas ce qu’à réaliser un camarade ou qu’on est pas d’accord avec lui à condition d’expliquer pourquoi et de proposer une solution qui permettrait au camarade de s’améliorer.
- on exprime aussi ce que l’on aime ! Il est important de savoir dire aux autres ce qu’on a apprécié où lorsqu’on partage leur avis. Cet exercice n’est pas toujours évident pour les élèves aussi l’intervenant.e peut se montrer vigilent.e sur ce point et les stimuler dans ce sens.
L’intervenant.e initie ensuite la discussion sur les arts du spectacle et l’univers des contes. Il;elle l’alimente en posant des questions aux élèves :
- Qu’est-ce que le théâtre ? Où en fait-on ? Où peut-on en voir ? Comment appelle-t-on ceux qui regardent le spectacle ? Comment appelle-t-on ceux qui sont sur scène ? Quelle est la différence entre le, la comédien.ne et le, la personnage ?
- Qu’est-ce qu’un conte ? Où les trouve-t-on ? Quelle est la différence avec les films et les dessins animés ? Qu’est-ce qu’un.e héro.ïne (à ne pas confondre avec un.e super-héro.ïne) ? Quels contes connaissez-vous ? Qui peut être un.e héro.ïne dans les contes ? Qu’avons-nous comme autres personnages ? Qui peuvent être les méchant.e.s ? Qui peuvent être les personnages secondaires ? Dans quels endroits se déroulent les histoires dans les contes ?
- Qu’est-ce qu’une légende ? A quoi sert-elle ? (expliquer une particularité géographique, une tradition, une pratique culturelle ou cultuelle…) Quelle est la différence entre un conte et une légende ?
Ici vous trouverez une série de courtes vidéos réalisées par la BNF sur cette thématique et disponible sur Youtube :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLtRFEzn7EZGIkzpmp_8k_Tt-RjjTQCwH_
4. Conclusion
Le cercle de gentillesse : Les élèves énoncent tour à tour quelque chose qu’iels aiment bien chez la personne située à leur gauche. Il est interdit de citer les vêtements, les chaussures et les accessoires. Expliquez que cela n’est pas agréable pour celui.celle qui reçoit le compliment de s’apercevoir que ce qu’il y a de plus intéressant chez lui.elle est sa façon de se vêtir !