Atelier 2 : Langage corporel

Mise en place : de quoi a-t-on besoin ?

– Un espace de travail : la salle mise à disposition doit être suffisamment grande et aménagée de telle sorte à pouvoir accueillir l’ensemble des participants et permettre une liberté de mouvement, l’atelier demandant un engagement physique.
– Une balle

Les participant.e.s

La méthodologie s’adresse à des élèves du collège, âgés de 12 à 15 ans. Idéalement, le groupe ne doit pas excéder 35 élèves.

Intervenant.e.s

Enseignant.e.s de l’école, éducateur.ice.s, professeur.e.s de théâtre

Objectifs de cet atelier

  • Renforcer la capacité d’écoute et d’observation. 
  • Trouver des solutions pour se faire comprendre sans utiliser les langues.

Temps requis

90-120 minutes

Mise en œuvre

Les ateliers utilisent des techniques d’expression corporelle, d’expression orale et de cohésion de groupe sur la base d’exercices de théâtre.

Finalité

À la fin de la session, les enfants auront : 

  • Forgé une dynamique de groupe
  • Pris conscience de leur posture et de leur langage corporel

1. Début de séance

A la manière du clapping instauré comme rituel de fin de séance, nous vous suggérons d’avoir un exercice récurrent pour créer un rituel de début de séance. Encore une fois, cela contribue à former des repères pour les élèves et à les faire évoluer dans un cadre rassurant. Il.elle.s font également mieux la différence entre la classe ordinaire, la cour de récréation et les ateliers théâtraux.

Le clap  
En cercle, les enfants font passer un clap à leur voisin.e (on frappe dans ses mains) en faisant le tour du cercle. Pour que le clap puisse passer, les élèves doivent se regarder dans les yeux avant de frapper dans leurs mains !

2. Echauffement

Le ninja
Les joueurs se répartissent en formant un cercle. Chaque joueur met les mains au niveau de ses tempes et dit Ninja. Les joueurs prennent alors leurs positions du début de combat.
Chaque joueur va tour à tour, dans le sens des aiguilles d’une montre, pouvoir essayer de toucher une main d’un autre joueur. Pour cela il peut déplacer un de ses pieds et une de ses mains.
Un joueur attaqué peut bouger sa main pour esquiver, puis garder sa nouvelle position.
Quand un joueur a une main touchée, il la place dans son dos. Quand ses deux mains sont touchées, il est éliminé.
Le dernier joueur en jeu a gagné le ninja.

3. Tableaux vivants

Les élèves viennent un par un augmenter l’image en disant « Je suis… » avant de faire une statue avec leurs camarades. Vous leur proposez un thème, une fête traditionnelle, un environnement ou une œuvre vue en classe : Noël, à la plage, une représentation de La Flûte enchantée à l’opéra… Ils peuvent représenter des personnages comme des objets. Proposez-leur deux ou trois tableaux à la suite minimum. En général, les élèves sont plus à l’aise dans l’exercice à partir du deuxième car ils ont compris le principe. 

Ensuite, on leur demande d’effectuer un geste et un son ensemble une fois le tableau constitué pour lui donner un début de vie. Pour les élèves les plus réticents, on peut les inciter à se greffer à un groupe dans le tableau qui est déjà en place, par exemple, sur le thème de Noël, des enfants qui ouvrent les cadeaux, qui décorent le sapin, qui font un bonhomme de neige… De cette façon, ils se sentent moins exposés parce-qu’ils font partie d’un « groupe » et reproduisent la position déjà proposée par leurs camarades.

4. Improvisations semi-guidées

L’animateur demande un nombre de volontaires pour l’improvisation. Il désigne dans ce groupe un leader qui sera le seul au courant de la situation qu’il faudra improviser. Les autres devront le suivre en faisant croire qu’ils savent tout à fait de quoi il s’agit. Et tout se passe sans paroles et sans bruitage.

Exemples de situations à réalisées :
–        Une émission type Le Meilleur Pâtissier
–        Le passage du permis de conduire
–        Un braquage
–        La visite d’un Zoo par une classe de maternelle
–        Un cours d’aquagym

Quand le metteur en scène/facilitateur met fin à l’improvisation, on vérifie que les 2 autres “acteurs” ont bien saisi la situation mise en place par le troisième, et si elle était également claire pour le reste des participants-spectateurs.

5. Scènes en blablabla

Des scènes écrites exclusivement avec “blabla” en guise de dialogue sont proposées aux participants.
Par petits groupes, ils doivent proposer une mise en scène en choisissant une situation que ces dialogues leur inspirent. Il sera intéressant de voir toutes les versions différentes possibles.

Cf en annexe “Inspiration de Murmel, Murmel de Dieter Roth”

6. Rituel de fin

Le clapping
Le.a meneur.euse se place face aux autres membres du groupe afin d’être bien vu de tous. Il.elle se positionne les bras à l’horizontal et va frapper des mains au-dessus de sa tête. Les autres doivent l’imiter en respectant son rythme. Puis, petit à petit, il.elle va accélérer jusqu’à aboutir à des applaudissements.