Atelier 2 : Les représentations

Mise en place : de quoi a-t-on besoin ?

– Le jeu d’images des paires (pour les 7-8 ans) ou le jeu d’étiquettes des paires (pour les 8-10 ans)
– Un espace de travail : la salle mise à disposition doit être suffisamment grande et aménagée de telle sorte à pouvoir accueillir l’ensemble des participant.e.s et permettre une liberté de mouvement, l’atelier demandant un engagement physique.

Les participant.e.s

Des élèves du primaire entre 7 et 10 ans, le groupe n’excédant pas 30 élèves

Intervenant.e.s

Enseignant.e.s de l’école, éducateur.ice.s, professeur.e.s de théâtre

Objectifs de cet atelier

  • travailler les références culturelles
  • travailler l’incarnation physique

Temps requis

60-90 minutes
Nous recommandons 60 minutes pour les 7-8 ans et 90 minutes pour les 9-10 ans.

Mise en œuvre

Les ateliers utilisent des techniques théâtrales et d’expression corporelle

Finalité

A la fin de la session, les enfants auront : 

  • Développé une gymnastique d’esprit visant à assimiler des références culturelles
  • Travailler leur imaginaire en créant les postures de personnages

1. Début de séance

A la manière du clapping instauré comme rituel de fin de séance, nous vous suggérons d’avoir un exercice récurrent pour créer un rituel de début de séance. Encore une fois, cela contribue à former des repères pour les élèves et à les faire évoluer dans un cadre rassurant. Il.elle.s font également mieux la différence entre la classe ordinaire, la cour de récréation et les ateliers théâtraux.

Le clap  
En cercle, les enfants font passer un clap à leur voisin.e (on frappe dans ses mains) en faisant le tour du cercle. Pour que le clap puisse passer, les élèves doivent se regarder dans les yeux avant de frapper dans leurs mains !

2. Les marches

  • Vous pouvez reprendre les consignes vues la dernière fois (marche, stop, youpla, rythmes, chiffres) afin de constater l’évolution des élèves d’une séance sur l’autre.
  • Les environnements : on propose aux élèves de se déplacer comme s’il.elle.s évoluaient dans des environnements bien particuliers et différents. On évoque tour à tour une plage de sable brûlant, un lac gelé (sans patins bien sûr), un sol en chewing gum, sur la lune, avec des semelles de plomb, contre le vent, avec de l’eau jusqu’aux chevilles puis jusqu’aux cuisses et enfin jusqu’à la taille !
  • On marche dans l’espace à la manière des différents personnages de contes qui ont été répertoriés : la princesse, le chevalier, l’ogre, la sorcière, le loup, le petit garçon/la petite fille, la fée, le dragon…

3. Les références

  • Les paires : on distribue à chaque élève une image (cf la banque d’image appelée Le jeu des paires ou la banque d’étiquettes Les paires – en fonction de la maîtrise de la lecture des élèves – en annexe). Chaque image, ou étiquette, est associée à une autre afin de pouvoir créer des binômes. Les élèves doivent donc entrer en contact pour tenter de retrouver leur binôme. Les images et étiquettes font référence à des contes célèbres ou bien à des stéréotypes tirés des contes. Ainsi, la sorcière est associée à son chaudron et Cendrillon à sa chaussure. Attention, le loup pourrait quant à lui être associé à plusieurs autres images (le petit chaperon rouge ou les 3 petits cochons). Les élèves doivent trouver la bonne combinaison afin qu’aucun élève ne reste seul ! Pour cela, nous vous proposons dans la banque d’image la possibilité de créer un trio si vous groupe est un nombre impaire.

Une fois que les élèves ont tous retrouvé leur binôme, ils doivent mimer ce qu’ils sont afin de la faire deviner au reste de la classe. L’animateur.trice peut aider et encourager les élèves sur scène en leur posant des questions. Par exemple pour la sorcière et le chaudron : quelle est la forme de cet objet et comment pourrais-tu représenter cette forme avec ton corps (assis, penché…), que fait la sorcière dans son chaudron et à quel geste cela correspond-il ? Pour les 3 petits cochons : que fabriquent-ils et que fait le loup ?

  • Tableaux vivants: Les élèves doivent créer ensemble des tableaux vivants. On leur propose d’abord un endroit familier comme la salle de classe, puis on bascule sur de l’imaginaire : la ferme, la forêt, un jardin, une pizza. On peut aller plus loin en leur proposant uniquement un thème : les contes, Noël, Halloween…

3. Rituel de fin

Le clapping
Le.a meneur.euse se place face aux autres membres du groupe afin d’être bien vu de tous. Il.elle se positionne les bras à l’horizontal et va frapper des mains au-dessus de sa tête. Les autres doivent l’imiter en respectant son rythme. Puis, petit à petit, il.elle va accélérer jusqu’à aboutir à des applaudissements.