Atelier 3 : La Soupe aux cailloux
Mise en place : de quoi a-t-on besoin ?
– Histoire et illustrations de la Soupe aux cailloux
– Album Une Soupe aux cailloux d’Anaïs Vaugelade
– En amont : demander aux élèves de dessiner le conte que leurs parents préféraient étant petits
– Un espace de travail : la salle mise à disposition doit être suffisamment grande et aménagée de telle sorte à pouvoir accueillir l’ensemble des participant.e.s et permettre une liberté de mouvement, l’atelier demandant un engagement physique.
Les participant.e.s
Des élèves du primaire entre 7 et 10 ans, le groupe n’excédant pas 30 élèves
Intervenant.e.s
Enseignant.e.s de l’école, éducateur.ice.s, professeur.e.s de théâtre
Objectifs de cet atelier
- découvrir qu’une même histoire peut avoir différentes versions
- apprendre à échanger un récit (écoute et restitution)
Temps requis
60-90 minutes
Nous recommandons 60 minutes pour les 7-8 ans et 90 minutes pour les 9-10 ans.
Mise en œuvre
Les ateliers utilisent des techniques issues des arts plastiques, du théâtre et de l’expression corporelle.
Finalité
À la fin de la session, les enfants auront :
- pris conscience qu’une histoire dépend de celui qui la raconte
- Travailler leur écoute et leur expression orale en public
1. Début de séance
Le clap
En cercle, les enfants font passer un clap à leur voisin.e (on frappe dans ses mains) en faisant le tour du cercle. Pour que le clap puisse passer, les élèves doivent se regarder dans les yeux avant de frapper dans leurs mains !
2. Tableaux
Construction des tableaux des contes : on divise la classe en 3 ou 4 groupes. Chaque groupe se voit attribuer un conte qu’iels connaissent bien : Le petit chaperon rouge, Les 3 petits cochons, Cendrillon…
3. Les histoires des parents
On affiche les dessins de chaque enfant représentant les histoires qu’il.elles ont recueilli chez leurs parents. On laisse d’abord la classe aller regarder les dessins. Puis on demande si certains reconnaissent des histoires à travers les dessins. On fait décrire aux élèves ce qu’il.elle.s voient sur ceux qui n’ont pas été reconnus. On pointe les différences de représentation sur les dessins qui illustrent une même histoire. Ainsi, on doit pouvoir passer en revue chaque dessin, et donc avoir entendu chaque élève qui viendra valider ou invalider une suggestion, et même raconter l’histoire pour la faire découvrir à ses camarades si besoin.
4. Histoires
On divise la classe en deux groupes égaux.
- Le premier groupe lit l’album Une Soupe aux cailloux d’Anaïs Vaugelade
- Le second groupe lit le Kamishibaï de La Soupe aux cailloux
Puis, chaque groupe doit, selon le principe de tableau vivant vu précédemment, raconter sa version de l’histoire à l’autre groupe.
Enfin, l’animateur.trice pose des questions aux élèves afin qu’il.elle.s relèvent les différences de traitement de l’histoire dans les deux versions :
- Qui sont les personnages ?
- Où l’histoire se passe-t-elle ?
- Pourquoi les animaux/villageois ont-ils peur ?
- Comment est réalisée la soupe dans chaque version ?
- Comment se termine l’histoire ?
5. Rituel de fin
Le clapping
Le.a meneur.euse se place face aux autres membres du groupe afin d’être bien vu de tous. Il.elle se positionne les bras à l’horizontal et va frapper des mains au-dessus de sa tête. Les autres doivent l’imiter en respectant son rythme. Puis, petit à petit, il.elle va accélérer jusqu’à aboutir à des applaudissements.