Atelier 6 : Le récit autobiographique

Mise en place : de quoi a-t-on besoin ?

– Un espace de travail. La salle mise à disposition doit être suffisamment grande et aménagée de telle sorte à pouvoir accueillir l’ensemble des participant.e.s et permettre une liberté de mouvement, l’atelier demandant un engagement physique.

Les participant.e.s

La méthodologie s’adresse à des élèves de lycée, âgé.e.s entre 15 et 18 ans. Idéalement, le groupe ne doit pas excéder 35 élèves. 

Intervenant.e.s

Enseignant.e.s de l’école, éducateur.ice.s, professeur.e.s de théâtre

Objectifs de cet atelier

  • Renforcer la capacité de réflexion individuelle et collective autour d’un texte. 
  • Parvenir à déterminer un parti pris.
  • Développer la créativité.

Temps requis

120 minutes

Mise en œuvre

Les ateliers utilisent des techniques de diction et de respiration issues du théâtre ainsi que des exercices d’expression orale et de débat autour d’une thématique liée à un texte source. Ils mettent également en pratique, à travers des techniques d’expression corporelle, les questions théorisées par les élèves pour permettre une compréhension globale des enjeux soulevés par le texte. 

Finalité

À la fin de la session, les enfants auront : 

  • Développé leur capacité rédactionnelle
  • Exploré de nouvelles techniques d’écriture

1. Début de séance

Le clap  
En cercle, les enfants font passer un clap à leur voisin.e (on frappe dans ses mains) en faisant le tour du cercle. Pour que le clap puisse passer, les élèves doivent se regarder dans les yeux avant de frapper dans leurs mains !

Le samouraï
Les joueurs se répartissent en formant un cercle. Le but du jeu est de rester le plus longtemps sans se faire éliminer.
Le premier joueur lève ses bras au-dessus de sa tête, collés au niveau des mains (comme s’il tenait un katana en main). Il va ensuite abattre son katana invisible dans la direction d’un autre joueur en criant Hi.
Le joueur désigné devra alors lever ses bras, dans la même position que le premier joueur, et dire Ha. Les joueurs latéraux devront faire un geste en diagonale avec leur bras en direction du joueur désigné (comme s’il voulait le trancher), en disant Ho.
Ce sera maintenant au tour de la personne précédemment désignée d’abattre son katana imaginaire afin de désigner une nouvelle personne, et le jeu continu ainsi de suite.
Lorsqu’une personne est trop lente, oublie de faire ce qui lui est demandé ou rigole, elle est éliminée et s’assoit sur place. Les joueurs restant doivent alors être vigilant car les écarts laissés par les éliminés perturbent les actions : en effet, on continue d’agir lorsque c’est la personne à droite ou à gauche qui est désignée même si on est séparé d’elle par plusieurs joueurs éliminés et donc assis !

2. Echauffement

L’île déserte : chaque élève inscrit 3 objets qu’il emporte avec lui sur une île déserte. Des groupes de 3 élèves sont constitués. Les groupes ont ensuite quelques minutes pour élaborer ce qu’ils créent sur leur île en mettant en commun les objets de chacun. Puis chaque groupe présente aux autres ce qu’ils ont fictionnellement réalisé !

3. Texte et émotion

De la même manière que pour l’objet témoignage, il sera demandé aux élèves de venir avec un texte qui leur est cher ou qui provoque quelque chose chez eux (colère, tristesse, amusement, réconfort…). Ce peut être un poème, le texte d’une chanson, une recette de cuisine, une lettre, un article de journal, un dialogue de film, etc… Les participants seront invités à lire leur texte dans leur langue originale (ou langue du participant), puis à le traduire si besoin, et à expliquer leur rapport au texte. Ceci constitue un corpus ou des inspirations pour l’écriture du récit personnel.

4. Rédaction

Les élèves doivent trouver le moyen d’intégrer leur texte “fétiche” à leur narration (bribes éparses, intervention des pensées du narrateur, faire revivre la situation – s’il s’agit d’une nouvelle au JT ou d’une musique à la radio par exemple).

5. Récit commun

Les élèves sont invités à lire à haute voix leurs productions, ou à les enregistrer.

Ils analysent ensuite le corpus ainsi créé pour décider de l’élaboration d’un récit commun qui peut prendre différentes formes : narration à plusieurs voix, récit chorale, puzzle littéraire…

Ils pourront noter les similitudes entre les différents récits, les différences de tons, les thématiques communes, les métaphores qui se répondent…

Vous trouverez sur notre site un lien vers une fiche méthode vous permettant de construire une œuvre chorale. Ce type de production permet de ne pas se limiter à un.e héro.ïne en croisant différentes histoires et multipliant ainsi les points de vue.

6. Rituel de fin

Le clapping
Le.a meneur.euse se place face aux autres membres du groupe afin d’être bien vu de tous. Il.elle se positionne les bras à l’horizontal et va frapper des mains au-dessus de sa tête. Les autres doivent l’imiter en respectant son rythme. Puis, petit à petit, il.elle va accélérer jusqu’à aboutir à des applaudissements.