Atelier 7 : Option 2 l'adaptation

Mise en place : de quoi a-t-on besoin ?

– feuilles de papier, crayons
– poste informatique et une clé USB ou une imprimante
– Un espace de travail : la salle mise à disposition doit être suffisamment grande et aménagée de telle sorte à pouvoir accueillir l’ensemble des participants et permettre une liberté de mouvement, l’atelier demandant un engagement physique.

Les participant.e.s

La méthodologie s’adresse à des élèves du collège, âgés de 11 à 15 ans. Idéalement, le groupe ne doit pas excéder 30 élèves.

Intervenant.e.s

Enseignant.e.s de l’école, éducateur.ice.s, professeur.e.s de théâtre

Objectifs de cet atelier

  • Développer la cohésion de groupe
  • Développer la capacité d’écoute et d’attention aux autres

Temps requis

90-120 minutes

Mise en œuvre

Les ateliers utilisent des techniques d’expression corporelle, d’expression orale et de cohésion de groupe sur la base d’exercices de théâtre.

Finalité

À la fin de la session, les enfants auront : 

  • Développé une capacité à travailler individuellement et en groupe. 
  • Progressé vers l’acquisition de compétences en termes de communication. 
  • Renforcé leur pensée critique en partageant et en discutant des thèmes symboliques présents dans leurs histoires.

1. Début de séance

Le clap  
En cercle, les enfants font passer un clap à leur voisin.e (on frappe dans ses mains) en faisant le tour du cercle. Pour que le clap puisse passer, les élèves doivent se regarder dans les yeux avant de frapper dans leurs mains !

2. Echauffement

Le samouraï
Les joueurs se répartissent en formant un cercle. Le but du jeu est de rester le plus longtemps sans se faire éliminer.

Le premier joueur lève ses bras au-dessus de sa tête, collés au niveau des mains (comme s’il tenait un katana en main). Il va ensuite abattre son katana invisible dans la direction d’un autre joueur en criant Hi.

Le joueur désigné devra alors lever ses bras, dans la même position que le premier joueur, et dire Ha. Les joueurs latéraux devront faire un geste en diagonale avec leur bras en direction du joueur désigné (comme s’il voulait le trancher), en disant Ho.

Ce sera maintenant au tour de la personne précédemment désignée d’abattre son katana imaginaire afin de désigner une nouvelle personne, et le jeu continu ainsi de suite.

Lorsqu’une personne est trop lente, oublie de faire ce qui lui est demandé ou rigole, elle est éliminée et s’assoit sur place. Les joueurs restant doivent alors être vigilant car les écarts laissés par les éliminés perturbent les actions : en effet, on continue d’agir lorsque c’est la personne à droite ou à gauche qui est désignée même si on est séparé d’elle par plusieurs joueurs éliminés et donc assis !

3. Adaptation

Reprendre les motifs récurrents dans les mythes.

Quels sont les sujets d’actualité ou les problématiques contemporaines retenues par les élèves ? (migration, genre, harcèlement, écologie, guerre…)
D’après ce.s choix, quel contexte paraît le plus pertinent pour notre adaptation ? (lieu et époque, classe sociale, milieu professionnel, familial, scolaire…)
Qui sont les personnages dans l’œuvre originale et comment peuvent-ils être transposés (héros, aidants, opposants)?
Comment transformer les épreuves présentent dans l’œuvre originale pour qu’elles soient cohérente avec le contexte choisi pour l’adaptation ?
L’enseignement devient ici un parti pris, une idée ou une opinion à défendre. Quel est-il ? (il est important de le formuler clairement en une phrase car il représente le fil rouge de la narration.)
Quels éléments faisant référence à la culture dont est issu le mythe original est-il intéressant de faire apparaître dans l’adaptation sous la forme de référence ou de clin d’œil ?

4. Outils

Storyboard that ou principe du storyboard
On démarre le processus d’écriture avec déjà à l’esprit une notion de mise en scène : les images sont plus parlantes qu’un récit !

5. Rituel de fin

Le clapping
Le.a meneur.euse se place face aux autres membres du groupe afin d’être bien vu de tous. Il.elle se positionne les bras à l’horizontal et va frapper des mains au-dessus de sa tête. Les autres doivent l’imiter en respectant son rythme. Puis, petit à petit, il.elle va accélérer jusqu’à aboutir à des applaudissements.